Le décisionnaire en production se trouve en permanence face au dilemme suivant : d’une part, avoir un taux de service client proche de 100 % (ce qui signifie stocker toutes sortes de produits et d’intrants à chaque instant) et, d’autre part, se conformer aux obligations de l’analyse financière qui le conduisent à pousser l’ensemble des acteurs vers une minimisation du niveau des stocks.clemence
Par ailleurs, si l’on était capable d’avoir une demande absolument régulière et, pour le même volume, si les prévisions commerciales étaient toujours « justes » et reflétant par anticipation la demande réelle client, on serait alors capable de répondre très exactement à l’ensemble des besoins. Les stocks perdraient leur raison d’être.
La réalité est tout autre : la demande est versatile. Il faut adapter la capacité de l’outil de production pour permettre de répondre à la somme des besoins. Par conséquence, le volume de la production variera en essayant de suivre le rythme des ventes, ce qui conduira inévitablement à la constitution de stocks tout au long de la chaîne logistique pour servir de tampon entre ces deux fonctions.
Aussi, le quotidien d’un poste de travail est rempli de multiples dysfonctionnements (ralentissement, panne machine, retouche, rebut…). Les stocks deviennent alors l’outil qui permet au gestionnaire de ne pas arrêter la production sur les autres postes de charge, l’aidant ainsi à respecter ses objectifs de productivité.
L’inconvénient, par contre, est qu’à la lecture des indicateurs de fin de journée ils cachent systématiquement les aléas qui sont survenus. Ils sont donc un frein important à la démarche de progrès permanent parce qu’ils empêchent de voir l’ensemble des problèmes qui surviennent dans le système. En allant encore plus en avant dans les « effets en cascade » que les stocks peuvent induire, on pourra citer le fait que plus on a de stock dans le système de production, plus on induit sur celui-ci de la lenteur et de l’inertie.
On constate que la réduction des stocks permet des économies d’échelle, au-delà de la diminution des immobilisations, en abaissant les coûts de production. De plus, si les stocks présentent des avantages de régulation face à toutes les variabilités agissant sur le système, ils ont par ailleurs, certains inconvénients comme la rigidification de la production, l’augmentation du délai global moyen ou encore l’immobilisation de moyens financiers (qui représentent environ 30 à 40 % des capitaux immobilisés).
Cette formation 100% pratique entreprise vous permettra de trouver un compromis permettant d’obtenir un résultat globalement positif pour un coût minimal. Nous aborderons les subtilités, les pièges et les outils vous permettant d’optimiser votre gestion des stocks.
Il est préférable d’avoir certaines notions en statistiques pour que vous puissiez suivre aisément ce cours. Les notions sont : les mesures de tendance central (mode, médiane, moyenne), les mesures de dispersion (étendue, écart à la moyenne, écart moyen, variance, écart-type) ainsi que la loi normale.
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